Commençons
par une rappel historique...
...et retournons à une époque où le Roi de France avait
décidé que le Pape devait être en Avignon pour mieux l’avoir à l’œil…Clément V et
Jean XXII, pour être précis, aimèrent tant le vin des vignes alentour que le
premier développa la culture du vignoble, et que le second en fit le
"Vin du Pape", lui conférant ainsi une notoriété européenne. C'est ce
même Jean XXII qui fit bâtir la forteresse de Châteauneuf pour en faire sa résidence d'été, au sommet d'une
colline dominant ce vignoble qu'il appréciait tant.
Une histoire de famille !
En 1777, Jean-Louis Boisson épouse Elisabeth
Chambellan et devient alors vigneron à Châteauneuf du Pape. Depuis, les
parcelles sont demeurées dans la famille, sans qu’il y ait eu ni échange ni
vente. Les vignes qui y sont plantées actuellement, aujourd’hui centenaires,
produisent des vins de qualité remarquable. La plus ancienne parcelle a été
plantée en 1906... ...et celle qui justement nous intéresse ici !
Alors, ce Châteauneuf-du-Pape ?
Une fois servi, prenez bien le temps de l'aérer : ses
arômes de fruits rouges bien mûrs vont se dévoiler peu à peu...de la framboise,
de la mûre et de la cerise rehaussés de fines épices s'équilibreront
parfaitement. Quand on porte le verre aux lèvres, vous aurez
simplement de l'élégance, du volume, avec toujours du fruit confit, de la
réglisse et des épices bien équilibrés par des tanins tout en finesse. Un grand
vin qui se plaira à table entouré d'une viande rouge y compris gibiers, d'une
cuisine épicée, de fromages voire d'un dessert au chocolat !
A servir sur 16/18°C, et à garder le temps qu'il vous
plaira !