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CHARDONNAY et CIE
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Quels sont les meilleurs vins pour un barbecue ?

Comme partout en France, les Lyonnais sont des grands amateurs de barbecue ! Mais si le choix de ce qu'on mange est souvent simple, la réflexion du vin d'accompagnement est parfois plus complexe !

En fait, tout dépend de la viande qui sera grillée...et des convives ! Car si tout le monde n'aime pas le rosé, il y a au contraire les inconditionnels des vins de Provence. Alors par quoi commencer ?
Pour les amateurs de rosé, puisque c'est aussi l'été et qu'on peut enchaîner apéritif et table, je vous conseille l'excellent Grand Boise, mais si vous préférez les vins du Var, la cuvée Éloge du Château de la Croix est parfaite ! Quand à celles et ceux qui cherchent un rosé vraiment complexe, car ce qui est en tain de griller gentiment a des arômes plus prononcés, je recommande vivement Lux Grandinis, un rosé de haut vol élaboré par les Moines du Barroux, sur le Mont Ventoux !

On peut aussi aimer le vin rouge avec le barbecue. Dans ce cas, on peut plus facilement adapter en fonction de la viande. Pour des saucisses classiques, le fameux combo merguez/chipolata, la Crapuleuse va merveilleusement jouer les équilibristes. Pour une viande rouge type côte de bœuf, une bouteille d'Albéric rencontrera un vif succès, autant que Le Roi Bœuf ; une viande de porc grillée comme des côtes ou du lard demanderont un vin plus léger : un Morgon les Charmes sera au top...sauf si la viande est marinée et épicée ! A ce moment-là, un Castillejos ou un Barolo feront très bien l'affaire !


Enfin, est-ce qu'on peut boire un vin blanc avec un barbecue ? Oui, bien sûr ! Un Givry le Clos de la Brûlée, avec sa rondeur et son côté boisé régalera. Et si vous cuisinez des poissons type saumon ou thon, un vin de Loire comme Les Ardoisières juste frais, et tout se passera bien.

Bien entendu, tout ceci est valable sous réserve de plus de précisions dans les accompagnements, les sauces, les cuissons, les goûts des invités, l'assaisonnement, la marinade...voire même la météo ! Pour plus de précisions dans tous les choix, je suis à votre écoute : venez me rencontrer à la boutique, dans le troisième arrondissement de Lyon !
Rédigé le  3 juin 2023 10:45  -  Lien permanent
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La Vallée du Rhône septentrionale : mes coups de coeurs en rouge !

Les Lyonnais, depuis assez longtemps, sont très amateurs des vins rouges de la moitié nord de la Vallée du Rhône. Bien moins recherchés ailleurs en France, ils sont particulièrement prisés par les clients de ma boutique du quartier Villette-Paul Bert, près de la Part-Dieu. Et pour cause, quand on parle d'une préférence générale pour ce qui est produit en local, c'est assez logique !

Du nord au sud, on commence évidemment avec les Côtes-Rôties : Si l'unique cuvée de Bernard Burgaud est une référence du genre et fait souvent office de mètre-étalon, j'ai également sélectionné deux cuvées du Domaine Georges Vernay : l'excellente Blonde du Seigneur et l'extraordinaire Maison Rouge. Attention, le volume de production est inversement proportionnel à la qualité des crus...

Si on cherche à sublimer la Syrah, l'appellation Saint-Joseph regorge de vignerons qui savent faire ! Personnellement, je trouve toujours que les Saint-Joseph de François Grenier sont irréprochables, que ce soit sur ses deux cuvées parcellaires Chaussonot et Grange Bara comme de sa Signature. Et pour un vin rouge plus "facile", sa cuvée les Jardins en Syrah est déjà une bonne introduction au reste de son travail !

Traversons le Rhône et allons chez Gilles Robin : une histoire de famille, des terroirs remarquables...nous sommes sur mes Crozes-Hermitage préférés ! La cuvée Papillon est un de ces vins croquants, avec du tonus, alors que Albéric est tout le contraire ! Pour une prochaine commande, je crois que je vais me laisser tenter par son Hermitage, histoire de toucher un peu à l'excellence...

A la limite sud de cette partie nord, les frères Durand produisent entre autres un Cornas assez fantastique !

Voilà pour un tour d'horizon des meilleurs vins rouges à Lyon, dont certains sont également disponibles en magnum : j'aurais plaisir à vous faire l'inventaire de mes favoris en blanc très prochainement !
Rédigé le  26 mai 2023 10:14  -  Lien permanent
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Les meilleurs vins du Beaujolais à Lyon ?!

Ah ! Lyon, les lyonnais et les vins du Beaujolais ! J'ai régulièrement à la boutique du troisième arrondissement des clients qui me demandent conseil sur les vins, et régulièrement j'entends "mais pas du beaujolais, hein !" et je me dis que c'est bien dommage, car dans le Beaujolais, il y a des hommes et des femmes qui travaillent dur pour mettre en avant leurs terroirs, leur travail, et au final leurs crus et sortir de cette image "beaujolais nouveau" souvent perçue négativement. Tour d'horizon de ma sélection, que j'estime être la meilleure (mais je suis tout à fait partial !)

Du sud vers le nord, commençons par les vins de Nicolas Chemarin : installé à Marchamp, il travaille le plus naturellement possible, même s'il ne se revendique pas du tout de cette mode des vins "natures". Sont désormais bien connus ses Premier Jus, P'tit Grobis et Vignes de Jeannot ; si la palette de son vignoble ne s'arrête pas là, j'ai également en boutique son Morgon Les Charmes et son Régnié La Haute Ronze. Avec Nicolas, c'est toujours avec une pointe de fraîcheur : une véritable marque de fabrique, très personnelle, souvent bienvenue !

Un peu plus au nord, nous arrivons chez David, du Domaine Ruet. David, fils de vigneron du Beaujolais, a épousé Cathy, une fille de vigneron du Beaujolais : cela fait plus de parcelles à travailler, et chacun connaît bien le métier de l'autre ! David a clairement une gamme bien large, mais il lui tient à cœur de respecter au mieux les climats et les sols ; pour avoir régulièrement testé toutes ses réalisations, il n'a pas deux vins qui se ressemblent : c'est ainsi que sa Côte de Brouilly a une personnalité bien à elle, rien à voir avec son Brouilly auquel je préfère la version Vieilles Vignes, plus en rondeur. Si son Chiroubles a régulièrement les faveurs des guides, sa meilleure réalisation, c'est bien son Morgon l'Evèque, que les connaisseurs s'arrachent...

Grande maison de négoce, Mommessin fait toujours office de valeur sûre : si grâce à leur incroyable réseau de viticulteurs partenaires, certains depuis plus de quarante ans, ils peuvent proposer presque tous les crus possibles du Beaujolais, j'avoue avoir un faible pour leurs Morgons, en particulier la Côte-du-Py et les Grands Cras, parfaites expressions de leurs terroirs avec tout le caractère qui va avec...

Autre personnage : Alexandra de Vazeilles, au château des Bachelards ! Régulièrement décriée, elle m'a avoué un jour être décidée à ne pas cultiver la vigne pour se faire des amis ! Et pourtant, si elle est bien dans l'idée de la culture en agriculture biologique et biodynamique (avec certifications) elle s'inscrit dans le temps long et son travail mérite bien de l'attention. Ses vins peuvent être qualifiés d'atypique, je les qualifie juste d'excellents. Si on commence doucement avec Petite Fleur, fin et délicat, puis on monte tranquillement sur son Saint-Amour avant de partir sur ses Fleuries : si sa cuvée classique n'a rien à envier à ces vins de Beaune, son Clos des Bachelards est une pure merveille, digne des grands crus de Bourgogne !

Enfin, à la limite entre le Beaujolais et la Bourgogne, le Moulin-à-Vent. J'en ai sélectionné deux pour la boutique : celui du Domaine de la Pierre Noire, un très beau classique du genre, et celui du Domaine de Rochegrès, propriété des Domaines Albert Bichot : là nous sommes au pied du fameux moulin, avec des vignes enracinées dans une terre peu profonde car on touche la roche à environ quarante centimètres seulement ! Et Alexandra de Vazeilles produisant également un Moulin-à-vent que je n'ai pas encore eu l'occasion de le tester...

Voici qui nous fait déjà un bon tour d'horizon du Beaujolais et de ces vins ! On est bien loin du cliché "beaujolais nouveau" même si trois de ces domaines en produisent : en réalité, il leur sert de vitrine annuelle pour mettre en avant leur travail...tous ces vins ne sont pas toujours disponibles à la boutique, et si vous désirez les découvrir, je me ferai une joie de vous conseiller !
Rédigé le  23 mai 2023 17:45  -  Lien permanent
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Protego Maxima !

Vous avez peut-être vu qu'en boutique, j'ai désormais de grands cadres de toile tendue, avec le très magnifique logo Chardonnay & Cie : il ne s'agit aucunement d'un délire narcissique (j'ai ouvert ma boutique, je veux que le monde entier la voie !) mais de l'aboutissement d'une réflexion de long terme sur "Comment éviter qu'en été, il fasse 40°C dès que le soleil frappe les vitrines ?"
J'ai commencé par mettre des rideaux thermiques. Pas mal, sans plus.
Donc, j'ai investi dans une climatisation et dans un humidificateur d'air (oui, le vin a aussi besoin d'humidité !). On a franchement du mieux...
Des films anti chaleur : 41% de la chaleur solaire est rejetée. On progresse !

Donc, comme l'été 2022 particulièrement ensoleillé a démontré toutes les limites de ces précédentes solutions, et comme l'installation de volets extérieurs est impossible (le bâtiment est classé au Plan Local d'Urbanisme) et que les stores sont une solution trop limitée, j'ai opté pour une solution qui n'a rien de miracle et qui respecte toutes les lois, décrets et règlements. Ces cadres seront donc placés devant les vitrines qui se trouveront sous la lumière directe du soleil, pour éviter que ça chauffe, et que la climatisation ne casse. Donc ne soyez pas étonnés si vous trouvez la boutique un peu sombre cet été : ce sera pour la bonne cause !
Rédigé le  30 mars 2023 10:33  -  Lien permanent
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Dans le creux de la vague !

Produire du vin, ce n'est pas aussi simple que cela pourrait l'être.
Aujourd'hui, en boutique, il y a quelques références manquantes : c'est plutôt normal. En 2019 et 2020, les volumes de production n'ont pas été au même niveau qu'à l'optimum atteint en 2018, donc déjà, naturellement, il y avait moins de stock. Et arriva 2021 et l'acharnement de Dame Nature à contrarier tout ce qui pouvait faire du vin en Europe de l'Ouest : chaleur précoce, puis gel. Là déjà, les vignerons partaient avec un handicap. Et au printemps, de la pluie, donc pas assez d’ensoleillement, et les maladies liées à l'humidité. Enfin, s'il restait encore quelque chose à faire, des orages d'été.
Donc, puisque produire du vin dépend autant du sol que du climat, quand les vignerons français perdent 50% de leur potentiel de récolte, cela donne un trou d'air : en attendant que le millésime 2022 soit prêt, il faut patienter, et c'est bon signe.
C'est bon signe parce que cela signifie que les vignerons n'ont pas fait n'importe quoi, comme par exemple acheter du vin au négoce, ou sortir les bouteilles trop tôt. Quand ce n'est pas prêt...ce n'est pas prêt ! Alors oui, c'est frustrant, mais au moins, vous avez la garantie d'avoir de bons vins sur votre table !
Rédigé le  7 mars 2023 17:42  -  Lien permanent
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Fier de ma sélection de vins...

...parce que certaines cuvées que j'ai sélectionnées se trouvent également dans de prestigieux restaurants étoilés : si parmi l'éventail assez colossal des vins qui me sont proposés je finis régulièrement par retenir, sans le savoir, certains vins qui sont également sélectionnés par quelques-uns des meilleurs sommeliers du monde, c'est que je ne dois pas avoir si mauvais goût !

Pêle-mêle, ces crus fantastiques sont les vins de chez Gilles Robin (Crozes-Hermitage), du Château des Bachelards (Fleurie), les champagnes De Sousa, les Olympes (Vallée du Rhône sud), le Château Vieux Mougnac (Bordeaux rive droite) Horacio Calvente (Espagne) Château Malherbe (Provence) Domaine de Terrebrune (Bandol), Marc Roy (Bourgogne), Bertagna (Bourgogne)...

J'en oublie probablement, mais cela fait une liste de producteurs modestes par leur taille, mais pour moi incontournables par la qualité de leur travail !
Rédigé le  19 nov. 2022 16:20  -  Lien permanent
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